Physical Address

304 North Cardinal St.
Dorchester Center, MA 02124

Les Etats-Unis repoussent encore provisoirement la paralysie budgétaire

Les Etats-Unis butent depuis plusieurs mois sur l’adoption d’une loi de finances pour l’année 2024. Mais un nouvel accord de principe a été trouvé, mercredi 28 février, entre les chefs démocrate et républicain du Congrès américain pour prolonger de quelques jours le budget de l’Etat fédéral et éviter la paralysie tant redoutée.
Empêtré dans des querelles partisanes, qui ont mené jusqu’à la destitution à l’automne 2023 du chef républicain à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, le Congrès n’est capable pour l’instant que d’adopter une série de mini-lois pour prolonger le budget de l’Etat fédéral de quelques jours, ou de quelques mois.
Dès qu’un de ces mini-budgets est sur le point d’expirer, comme ce doit être le cas pour l’un d’entre eux, vendredi, revient le risque que l’administration fédérale ne soit mise partiellement à l’arrêt, ce que les Américains appellent le shutdown.
La liste des conséquences potentielles d’un tel scénario est longue : des contrôleurs aériens non payés, des administrations à l’arrêt, certaines aides alimentaires gelées, des parcs nationaux non entretenus…
L’accord trouvé mercredi doit prolonger une partie du budget actuel d’une semaine, jusqu’au 8 mars, et une autre partie, jusqu’au 22 mars, ont annoncé les responsables du Congrès dans un communiqué. Il doit désormais être adopté à la Chambre des représentants et au Sénat avant vendredi, puis être promulgué par le président américain, Joe Biden, pour repousser la menace de paralysie.
Ce dernier a convoqué les dirigeants, mardi, dans l’espoir de les pousser à trouver un accord. « Comme le président et les chefs de file du Congrès l’ont clairement indiqué lors de la réunion d’hier, nous ne pouvons pas permettre une fermeture du gouvernement », a déclaré, mercredi, Karine Jean-Pierre, la porte-parole de la Maison Blanche.
Le Congrès doit maintenant tenter d’adopter des textes législatifs pour financer le gouvernement jusqu’à la fin de l’exercice budgétaire. Mais il n’est pas prévu dans l’immédiat d’approuver les 95 milliards de dollars (88 milliards d’euros) de fonds d’urgence pour la sécurité nationale destinés à l’Ukraine, à Israël et à d’autres alliés, qui se heurte à une forte opposition républicaine.
Le Monde avec AP et AFP
Contribuer

en_USEnglish